Ciotti, Wauquiez, Douillet, Sarkozy à la baguette, et même Juppé à la chambre d’écho : jamais la droite française n’avait mimé avec autant d’ardeur sa concurrente du Front national. Conformément à ce que souhaite l’État islamique, la tragédie de Nice fragilise et fracture la démocratie française.
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C’estC’est un « spectacle » inédit. À l’exception des heures sombres où la France ne s’appartenait plus, jamais la revendication d’abolir la République et son État de droit n’avait été exprimée de façon aussi claire, aussi forte, et à un tel niveau. Jamais, au nom d’un sentiment d’horreur partagé par tout un peuple, et par la plus grande partie du monde, de grands élus n’étaient allés aussi loin. Jamais ils n’avaient osé lâcher une phrase aussi lourde de conséquences que celle d’Éric Ciotti, à propos des victimes de l’attentat de Nice : « Eux, ils n’en parlent plus, de l’État de droit ! »