En Irlande, le Brexit a remis sur la table plusieurs sujets brûlants : la question de la frontière, la réunification de l’île, la crainte d’une résurgence du conflit entre catholiques et protestants. Le tout sur fond de crise économique.
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25 juin 2016, arrivée à la douane à l’aéroport de Belfast (Irlande du Nord). Membre du Royaume-Uni, l’Irlande du Nord est, avec l’Écosse, une victime collatérale du Brexit. Alors qu’elle a voté à près de 56 % en faveur du Remain (« rester »), elle est contrainte, après le référendum, de quitter l’Union européenne (UE), entraînée par les votes de l’Angleterre et du pays de Galles en faveur du Leave («sortir »). Sa voisine du Sud, la République d’Irlande, indépendante, reste, elle, un membre à part entière de l’UE. Pour nombre d’Irlandais, la situation est ubuesque.