NDDL, l'aéroport de la discorde Entretien

Sylvain Fresneau: «Je suis paysan et zadiste»

Issu d’une famille d’agriculteurs installée à Notre-Dame-des-Landes depuis cinq générations, Sylvain Fresneau habite chez lui sans droit ni titre à cause du projet d’aéroport. Alors que l’État veut lancer le défrichage de la zone, il livre son témoignage sur la crise du monde agricole.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Une semaine après l’afflux de plusieurs milliers de personnes contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 8 octobre 2016, l’État annonce vouloir démarrer le défrichage du terrain, pour ne pas mettre en péril le processus des expropriations. Sur les 1 650 hectares de terres déclarés d’utilité publique en 2008 pour y ériger l’aérogare et les routes devant y conduire, environ 650 hectares ont fait l’objet de mesures d’expropriation : les propriétaires de ces parcelles, une trentaine de personnes, ont refusé de les vendre à Aéroport du Grand Ouest (AGO), la société concessionnaire du projet dans laquelle Vinci est très largement majoritaire. Parmi elles, se trouve Sylvain Fresneau, producteur laitier et figure historique de la lutte contre l'aéroport.

1€ pour 15 jours

puis 12€/mois

Résiliable en 3 clics

Je m’abonne

Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Aujourd’hui sur Mediapart

Voir la Une du Journal