Elysée 2017: un entre-deux-tours sous tension Analyse

Avec la «monnaie commune», le FN en pleine confusion

Marine Le Pen ne veut plus effrayer avec une éventuelle sortie de l'euro et reprend à présent, avec son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, une évolution vers une « monnaie commune » qu'elle identifie à l'ancienne « ECU ». Cette confusion cache des idées fondamentalement floues et imprécises qui visent à satisfaire les exigences contradictoires de l'électorat frontiste. 

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Confrontée à l’inquiétude d’une partie de l’électorat sur les conséquences d’une sortie de la zone euro, Marine Le Pen a tenté d’atténuer sa position sur ce sujet entre les deux tours en revenant à une proposition de « monnaie commune » déjà évoquée en début d’année 2017. Cette évolution monétaire n’est, du reste, plus considérée comme prioritaire dans l’accord signé entre le Front national (FN) et Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan. « La transition de la monnaie unique à la monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique », indique le projet d’accord entre les deux partis. L’objectif semble bien désormais cette « monnaie commune européenne » et non plus un simple retour à la monnaie nationale.

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