L'affaire Alstom Analyse

Alstom-Siemens: un nouveau bradage industriel est sur les rails

C’est un « Airbus du rail » qui n’en a que le nom. Alstom va passer sous le contrôle de l’allemand Siemens. Cette opération se fait dans des termes beaucoup plus désavantageux pour la France que celle repoussée, il y a trois ans, sur les conseils d’un certain Emmanuel Macron. La grande liquidation industrielle se poursuit ce mercredi avec les chantiers de Saint-Nazaire.

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Avant même qu’un accord « en vue d’une fusion » ne soit accepté par les conseils d’administration d’Alstom et Siemens mardi 26 septembre, le gouvernement français soulignait en termes lyriques les mérites d’une opération qu’il pilote depuis plusieurs semaines. Pour lui, il s’agit rien de moins que de la création « d’un Airbus du ferroviaire ». Comme à chaque opération de rachat, l’argumentaire est bien rodé et les chiffres les plus flamboyants sont avancés. L’opération vise à créer si ce n’est un géant mondial, au moins européen. Le nouvel ensemble pèsera plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Il sera présent sur tous les équipements ferroviaires, du TGV aux rames de tramway, en passant par la signalisation et les automatismes. Un vrai mariage entre égaux, insiste-t-on dans les couloirs des pouvoirs publics.

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