Des centaines de jardins familiaux et partagés ouvrent leurs portes les 14 et 15 mai à l’occasion des 48 heures de l’agriculture urbaine. Dans un livre foisonnant et subtilement politique, la géographe Flaminia Paddeu montre à quel point la culture vivrière en ville est une bataille pour plus de justice.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
FaceFace au mauvais bilan d’Emmanuel Macron sur l’écologie, un slogan du militant brésilien Chico Mendès, assassiné en 1988, a beaucoup été repris dans les mobilisations pour le climat en France : « L’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage. » Sortie de son contexte politique – la lutte pour les droits des seringueiros, ces ouvriers des plantations d’hévéa en Amazonie, et la préservation de la forêt –, la phrase a pu se charger d’une connotation négative à l’égard des cultures potagères ou récréatives des particuliers.