Dans un livre lumineux, la sociologue Geneviève Pruvost défend l’idée que le quotidien peut être politique : un champ de bataille contre les dominations, mais aussi une façon de reprendre du pouvoir de décision sur les moments essentiels de nos existences.
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CelaCela commence sur une petite parcelle de jardin que l’on butte avec soin. Ou dans le seau d’eau et de terre dans lequel on malaxe pour fabriquer des briques. Dans le panier dont on tisse le jonc pour qu’il soit à la taille de ce que l’on veut y transporter. Ou encore avec le feu du foyer qu’il faut entretenir assez longtemps pour que les braises durent toute la nuit. Des gestes complexes, anciens, vivriers mais effacés de la plupart de nos contrées occidentales par la modernité capitaliste et le consumérisme.