Le débat sur l’existence ou non d’un système d’apartheid en Israël et dans les territoires palestiniens occupés est dépassé. L’apartheid israélien est un fait. Comme le confirme l’escalade des frappes et des représailles autour de la bande de Gaza, il est urgent désormais de mettre un terme à l’impunité d’Israël et de contraindre son gouvernement à reprendre les négociations.
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LaLa violence, parfois démesurée et indécente, du récent débat à l’Assemblée nationale sur une proposition de résolution « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien » (voir notre article) appelle, me semble-t-il, un retour à la réalité de la situation sur le terrain. Tout s’est passé, apparemment, au Parlement, comme s’il s’agissait de juger si le terme « apartheid » était acceptable pour définir le type de régime imposé par Israël aux Palestiniens de Cisjordanie, de la bande de Gaza et d’Israël. Ou si l’usage de ce mot relevait de la caricature rhétorique, de l’anticipation polémique, de la facilité militante, de l’hallucination idéologique, voire de l’antisémitisme pur et simple.